PARTIE A : CONTEXTE LÉGISLATIF ET FINANCEMENT DE L’ÉDUCATION
Le cadre de responsabilisation des conseils scolaires est établi par le ministère de l’Éducation dans la loi (Loi sur l’éducation et les règlements connexes), par le biais de politiques (Notes de programmes politiques (NPP)) et de notes de service (notes B et SB). Les conseillères et conseillers scolaires doivent comprendre ce cadre pour assurer une gestion efficace des ressources du conseil, comme l’exige la Loi sur l’éducation.
Les exigences législatives principales et le contexte comprennent l’exigence d’un budget équilibré et la nécessité de plans de redressement financier dans certaines circonstances. Le pouvoir d’allocation et de distribution des fonds aux conseils scolaires est défini dans la Loi sur l’éducation, qui donne au ministre de l’Éducation le pouvoir d’établir des règlements régissant l’allocation des fonds aux conseils scolaires de manière équitable et transparente. La loi contient un engagement législatif à fournir un « financement équitable et non discriminatoire » pour l’éducation pour les quatre systèmes scolaires en Ontario – public anglais, catholique anglais, public français et catholique français. Le financement doit également respecter les droits accordés par l’article 23 – Droits à l’instruction dans la langue de la minorité de La Charte canadienne des droits et libertés.
Exigence d’un budget équilibré
En général, les conseils scolaires doivent s’assurer que les dépenses estimées ne dépassent pas les revenus estimés. Toutefois, le Règlement de l’Ontario 280/19 : Calcul du déficit d’exercice maximal décrit les circonstances dans lesquelles un déficit est autorisé. Les conseils scolaires peuvent avoir un déficit prévu pour l’année si l’une des conditions suivantes s’applique :
- Le déficit est autorisé dans le cadre d’un plan de redressement financier
- Le conseil fait l’objet d’une ordonnance donnant au ministère de l’Éducation le contrôle de l’administration du conseil
- Le déficit est approuvé par le ministre de l’Éducation conformément à la loi
Si aucun des conditions ci-dessus ne s’applique, un conseil scolaire peut tout de même avoir un déficit prévu pour l’année si toutes les conditions suivantes s’appliquent :
- Le conseil scolaire n’a pas eu de déficit au cours des deux derniers exercices financiers (à partir de 2024-2025)
- Le conseil scolaire fournit un plan pour éliminer le déficit dans un délai déterminé et le déficit prévu est :
- couvert par l’excédent accumulé des années précédentes
- inférieur à un pourcentage défini dans la réglementation (généralement 1 % du budget de fonctionnement du conseil scolaire)
Un conseil scolaire peut toujours avoir un déficit prévu s’il ne remplit pas tous les critères ci-dessus, mais l’approbation du ministre de l’Éducation doit être obtenue avant que le conseil n’adopte le budget.
Le ministre tiendra compte de plusieurs facteurs pour faire sa décision :
- Le déficit est-il de nature structurelle?
- Quelle est l’ampleur du déficit par rapport à l’excédent accumulé du conseil?
- Le déficit est-il dû à des circonstances indépendantes de la volonté du conseil?
Les conseils qui sont en déficit ou qui risquent fortement de le devenir peuvent être contraints par le ministre à mettre en place des plans de redressement financier.
Plans de redressement financier
Si une commission scolaire est en déficit ou risque fortement de le devenir, le ministre de l’Éducation peut lui ordonner d’adopter un plan de redressement financier. Ce plan décrit les mesures que la commission scolaire prendra pour rétablir l’équilibre budgétaire et assurer sa stabilité financière. Le ministre peut approuver le plan ou le rejeter et exiger un nouveau plan. Les conseils scolaires doivent se conformer au plan de redressement financier approuvé jusqu’à ce qu’elles soient sorties du déficit.
Enquête et supervision
Le ministre de l’Éducation a le pouvoir de mener des enquêtes et d’assurer la supervision des conseils scolaires. Ce processus vise à garantir que les conseils scolaires fonctionnent efficacement, respectent la réglementation et traitent tout problème qui pourrait survenir. Le ministre peut ordonner une enquête sur les affaires financières d’un conseil si :
- les états financiers indiquent que le conseil est en déficit
- le conseil ne soumet pas ou ne respecte pas un plan de redressement financier
- le conseil omet de verser une obligation ou des intérêts ou est en défaut de paiement de dettes ou d’autres obligations financières
- le ministre a des doutes quant à la capacité du conseil à respecter ses obligations financières
Le ministre peut également ordonner une enquête sur un conseil scolaire en raison de préoccupations et de problèmes non financiers.
Le processus d’enquête comprend généralement les étapes suivantes :
- Initiation : le ministère de l’Éducation identifie des préoccupations ou reçoit des plaintes concernant les activités d’un conseil scolaire.
- Examen : Une équipe d’enquête est nommée pour examiner les pratiques et les politiques du conseil scolaire, ainsi que sa conformité à la réglementation.
- Rapport : L’équipe d’enquête soumet un rapport contenant ses conclusions et ses recommandations au ministre de l’Éducation.
- Supervision : Si nécessaire, le ministre nomme un superviseur pour surveiller les activités du conseil et veiller au respect des recommandations.
- Mise en œuvre : Le superviseur travaille avec le conseil pour mettre en œuvre les changements et les améliorations nécessaires.
Ce processus garantit que les conseils scolaires sont tenus responsables et fonctionnent dans le meilleur intérêt des élèves et de la communauté.
Dès la réception du rapport de l’enquêteur, le ministre peut émettre des ordres ou des directives au conseil. Si le conseil ne s’y conforme pas, le contrôle du conseil peut être transféré au ministre. Le contrôle du conseil peut également être transféré directement au ministre si cette action est recommandée dans le rapport de l’enquêteur.
La supervision prend fin lorsque le conseil démontre qu’il a fait des progrès suffisants pour répondre aux préoccupations.
Le processus comprend généralement :
- Évaluation et examen : le ministère de l’Éducation procède à un examen approfondi pour s’assurer que le conseil a mis en œuvre les changements et les améliorations nécessaires.
- Rapport final : un rapport final est préparé, détaillant les progrès réalisés par le conseil et les mesures prises pour répondre aux préoccupations.
- Rétablissement des pouvoirs : Une fois que le ministère est satisfait des progrès réalisés, les pouvoirs de gestion sont restitués au conseil exécutif élu.
Rapports financiers et conformité
Les conseils scolaires rendent compte de leurs résultats financiers conformément à La loi sur l’administration financière, complétée par les exigences définies par le ministère de l’Éducation. Le respect de ces normes financières a des répercussions dans des domaines tels que :
- la communication des résultats financiers et l’utilisation des fonds de réserve
- l’amortissement des immobilisations
- le calendrier de communication des fonds d’investissement
- la constatation de la dette à long terme existante
Autres dispositions législatives
La Loi sur l’éducation définit l’exercice financier des conseils scolaires comme allant du 1er septembre au 31 août. La Loi crée le cadre pour la budgétisation, les emprunts et les investissements, les rapports financiers et la vérification. Elle fournit également l’autorité statutaire pour les redevances d’aménagement scolaires frais d’aménagement de l’éducation et maintient les dispositions pour la désignation du soutien fiscal.
Frais d’aménagement de l’éducation
Une Redevance d’aménagement scolaire (RAS) est un prélèvement de taxes sur les nouvelles constructions dans une municipalité. Les RAS sont une source de revenus pour les conseils scolaires admissibles qui doivent acheter des terrains pour de nouvelles écoles afin d’accueillir les élèves provenant de nouveaux lotissements. Une commission scolaire peut adopter un règlement pour percevoir des RAS sur les nouveaux projets immobiliers lorsque ses effectifs dans le primaire ou le secondaire dépassent sa capacité d’accueil ou lorsqu’elle a un déficit de RAS existant. Ces redevances peuvent également servir à couvrir les coûts liés à la préparation du site et, à partir de 2019, à des alternatives moins coûteuses à l’acquisition de sites. Cependant, les conseils sont responsables de la fourniture des sites.
Comités de vérification
Les conseils sont tenus par la loi de créer un comité de vérification qui est un comité permanent du conseil. Le rôle de ce comité est d’examiner et de fournir des conseils sur les questions financières et les activités de gestion des risques, ainsi que de superviser les politiques et la gestion administrative du conseil, ainsi que ses fonctions de vérification interne et externe. Les conseils reçoivent des fonds pour la création de comités de vérification et de fonctions de vérification interne. De plus amples renseignements sur les comités de vérification sont disponibles dans le Module 19 – La vérification et le rôle des comités de vérification.
PARTIE B : MODÈLE DE FINANCEMENT DE BASE DE L’ÉDUCATION
Le modèle de financement principal de l’éducation (FPE) vise à assurer une répartition équitable et transparente des fonds pour tous les élèves, garantissant ainsi des possibilités équitables d’éducation de haute qualité dans tout l’Ontario. Le FPE est un mécanisme essentiel pour atteindre ces objectifs.
Comment les conseils scolaires sont financés
Les conseils scolaires de l’Ontario sont financés selon une formule connue sous le nom de Financement principal de l’éducation (FPE). Le financement est alloué aux conseils par le biais d’une série de six fonds basés en grande partie sur les inscriptions et les besoins des élèves de chaque conseil ainsi que sur d’autres facteurs tels que le nombre de et la situation géographique des écoles et des conseils scolaires. Les différentes formules de financement contenues dans le FPE reflètent des mesures qui visent à permettre aux conseils de fonctionner efficacement et d’offrir des résultats équitables à tous les élèves. Les formules sont ajustées chaque année par le ministère de l’Éducation en fonction de facteurs économiques et de programme et des priorités provinciales. Le ministère recherche et considère activement les contributions des conseils scolaires et d’autres partenaires du secteur.
Deux sources de financement
Le modèle FPE est la formule de financement du ministère destinée à couvrir les coûts de fonctionnement de base. Le financement est établi dans un règlement annuel et la formule établit un droit de financement des conseils scolaires. Les fonds sont fournis aux conseils scolaires à partir de deux sources :
- Impôts fonciers scolaires – La province fixe les taux d’imposition des propriétés résidentielles et commerciales. Les impôts fonciers sont perçus par les municipalités au nom de la province et sont versés aux conseils scolaires. Ce processus est le même pour les quatre systèmes scolaires.
- Financement provincial – Le ministère de l’Éducation rapproche l’allocation du Financement principal de l’éducation et le montant des impôts fonciers perçus sur les biens immobiliers à usage scolaire en ajustant le financement provincial accordé à chaque conseil scolaire. Le processus de rapprochement consiste à calculer l’allocation totale de chaque conseil scolaire, puis à soustraire le montant perçu au titre des impôts fonciers. Le ministère de l’Éducation couvre la différence par le biais de la Subvention de fonctionnement des conseils scolaires (SFCS).
Le ministère de l’Éducation fournit la majorité des fonds de fonctionnement aux conseils scolaires de l’Ontario par le biais de la subvention de fonctionnement des conseils scolaires. Le pourcentage du financement de base couvert par les impôts fonciers scolaires varie selon les conseils scolaires en fonction de l’importance de l’assiette fiscale foncière du conseil en question. Cependant, le droit de financement du conseil scolaire est déterminé par la formule de financement et non par le montant des impôts fonciers scolaires perçus par les conseils, car la subvention de fonctionnement des conseils scolaires couvre la différence entre l’allocation et les impôts fonciers perçus.
Objectifs du financement de base de l’éducation
Le système de financement actuel vise à :
- fournir une éducation équitable à tous les élèves, peu importe où ils vivent et vont à l’école en Ontario
- veiller à ce que les ressources financières des conseils scolaires reflètent les normes provinciales et la vision de l’éducation
- permettre aux conseils scolaires une certaine flexibilité pour décider de la manière dont les fonds seront alloués aux programmes et aux aides, ainsi qu’entre les écoles des conseils, en fonction des besoins locaux
- restreindre la façon dont les conseils scolaires dépensent l’argent dans certains domaines spécifiques en protégeant le financement de certaines priorités (par exemple, l’éducation spécialisée) et en limitant les dépenses d’administration des conseils
- promouvoir la responsabilité des conseils scolaires en veillant à ce qu’ils rendent compte de manière cohérente et publique de la façon dont ils dépensent leurs allocations
Restrictions des dépenses
Le Financement principal de l’éducation est divisé en différents fonds, chacun ayant son propre objectif. Par exemple, le Fonds pour la dotation en personnel de classe est alloué à l’embauche d’enseignants et de personnel de soutien, tandis que le Fonds pour les ressources d’apprentissage est destiné à l’achat de matériel d’apprentissage et d’équipement de classe ainsi qu’au recrutement de personnel en dehors de la classe, notamment des enseignants-bibliothécaires et des conseillères et conseillers d’orientation. Les fonds sont constitués de différentes allocations, et chaque allocation a son propre ensemble de règles sur la façon dont l’argent peut être dépensé.
Le Financement principal de l’éducation offre aux conseils scolaires la flexibilité nécessaire pour décider de la meilleure façon d’allouer les ressources dans le cadre de leurs budgets. De même, il existe des restrictions quant à la manière dont les conseils scolaires peuvent utiliser une partie de leur financement. Par exemple, les fonds destinés à l’éducation des Autochtones, à la santé mentale et au bien-être, à la sécurité et au bien-être des élèves et à l’éducation spécialisée ne peuvent être utilisés qu’à ces fins. En outre, le modèle de financement limite les dépenses que les conseils peuvent consacrer à l’administration et à la gouvernance, en veillant à ce que ces dépenses ne dépassent pas le plafond fixé.
Le ministère de l’Éducation applique ces restrictions par une combinaison de vérifications, d’exigences en matière de rapports financiers et d’examens de conformité. Les conseils scolaires sont tenus de soumettre des rapports financiers détaillés qui démontrent comment les fonds ont été utilisés conformément aux lignes directrices. Le ministère effectue régulièrement des vérifications et des examens de conformité pour s’assurer que les fonds sont utilisés de manière appropriée et pour identifier tout cas de non-conformité. Si un conseil scolaire est reconnu coupable d’avoir enfreint les directives de financement, le ministère a le pouvoir de prendre des mesures correctives, qui peuvent inclure la retenue de fonds futurs ou l’obligation pour le conseil scolaire de rembourser les fonds utilisés de manière abusive.
Structure du modèle de Financement de base de l’éducation
La Loi sur l’amélioration de l’éducation et du rendement des élèves a reçu la sanction royale le 8 juin 2003. La loi vise à améliorer la qualité de l’éducation et les résultats des élèves en Ontario et met l’accent sur la promotion de la réussite des élèves et la transparence pour les parents. Pour ce faire, elle prescrit des priorités provinciales en matière d’éducation sur la réussite des élèves et garantit la cohérence dans la manière dont ces priorités sont incluses et mesurées dans les Plans stratégiques pluriannuels des conseils scolaires. Dans le cadre de cette transition, le Financement principal de l’éducation a été introduit dans le but de rationaliser la formule de financement pour la rendre plus simple à comprendre et pour renforcer la responsabilité des conseils scolaires.
Le Financement principal de l’éducation comprend six piliers de financement et 28 allocations intégrées à ces piliers. Les six piliers sont les suivants :
- Fonds pour la dotation en personnel pour les salles de classe (FDPSC)
- Fonds pour les ressources d’apprentissage (FRA)
- Fonds pour l’éducation spécialisée (FES)
- Fonds pour les installations scolaires (FIS)
- Fonds pour le transport des élèves (FTE)
- Fonds pour l’administration des conseils scolaires (FACS)
Fonds pour la dotation en personnel pour les salles de classe (FDPSC)
Le FDPSC est un élément clé du nouveau modèle de financement principal de l’éducation. Ce fonds soutient les enseignants(es), les éducatrices et éducateurs de la petite enfance (EPE) et certains assistants(es) pédagogiques (AP). Il vise à garantir que les écoles disposent du personnel nécessaire pour fournir un enseignement et un soutien de qualité aux élèves. Le fonds couvre les salaires, les avantages sociaux et le développement professionnel de ces membres du personnel.
Le fonds est divisé en plusieurs allocations, chacune ayant son propre objectif spécifique :
- Allocation par élève : cette allocation est basée sur le nombre d’élèves inscrits et est destinée à couvrir les besoins généraux en personnel de classe.
- Allocation pour la dotation des salles de classe pour l’enseignement des langues : cette allocation fournit des ressources supplémentaires pour le personnel enseignant l’anglais et le français.
- Allocation pour la dotation fondée sur la situation particulière des conseils scolaires : allocation fournit des fonds pour le personnel de classe supplémentaire en fonction des besoins locaux uniques.
- Allocation de dotation des salles de classe pour l’éducation autochtone : cette allocation est spécifiquement destinée aux éducatrices et éducateurs pour soutenir la réussite scolaire et le bien-être des élèves des Premières Nations, des Métis et des Inuits et pour développer les connaissances de tous les élèves, éducatrices et éducateurs sur l’histoire, les cultures, les perspectives et les contributions des Autochtones. Le financement de ce programme est protégé pour les priorités de l’éducation des Autochtones. Tout financement non dépensé doit être consacré au Plan d’action du conseil dans le cadre de l’Allocation de soutien à l’éducation des Autochtones au titre du Fonds pour les ressources d’apprentissage.
- Allocation supplémentaire pour la dotation – Littéracie, numératie et autres programmes : cette allocation permet de répondre aux besoins supplémentaires en personnel par le biais de programmes spécialisés destinés à aider les élèves confrontés à des obstacles à la réussite, notamment dans les domaines de l’alphabétisation et du calcul.
Fonds pour les ressources d’apprentissage (FRA)
Le FRA fournit des fonds pour couvrir les fournitures de classe, les manuels scolaires, les ressources d’apprentissage et les ordinateurs de classe, ainsi que le personnel en dehors de la classe. Ce fonds garantit que les élèves ont accès aux programmes, au matériel et à la technologie nécessaires pour soutenir leur apprentissage et leur développement. Le fonds vise à fournir un accès équitable aux ressources d’apprentissage pour tous les élèves de l’Ontario et est divisé en plusieurs allocations, chacune ayant son propre objectif spécifique. Ces allocations comprennent :
- Allocation par élève : cette allocation est basée sur le nombre d’élèves inscrits et est destinée à couvrir le matériel d’apprentissage général et l’équipement de la classe ainsi que le personnel extérieur à la classe tel que les enseignants-bibliothécaires, les conseillères et conseillers d’orientation, les directions d’école et les professionnels et para-professionnels.
- Allocation pour le soutien linguistique et la situation particulière des conseils scolaires : cette allocation fournit des ressources supplémentaires pour l’apprentissage des langues et répond aux besoins locaux spécifiques.
- Allocation pour le soutien à l’éducation autochtone : Cette allocation soutient les programmes conformément au Plan d’action du conseil scolaire (Éducation autochtone).
- Allocation pour la santé mentale et le mieux-être* : Cette allocation vise à soutenir la santé mentale et le bien-être des élèves par le biais de divers programmes et ressources.
- Allocation pour la sécurité et le bien-être des élèves* : Cette allocation vise à garantir un environnement d’apprentissage sûr et favorable à tous les élèves.
- Allocation pour l’éducation permanente et autres programmes : cette allocation soutient les programmes de formation continue et d’autres initiatives d’apprentissage spécialisé.
- Allocation pour la gestion des écoles : cette allocation soutient l’administration scolaire, le leadership et les coûts connexes dans les écoles ainsi que l’enseignement à distance.
- Allocation de soutien différencié – Indicateurs démographiques, socio-économiques et autres : Cette allocation fournit des fonds supplémentaires pour la direction des programmes et pour aider les conseils scolaires à offrir un large éventail de programmes adaptés aux besoins locaux de leurs élèves.
* Les fonds fournis par le biais de cette allocation ne peuvent être utilisés qu’aux fins prévues. Tout fonds non dépensé doit être mis de côté et dépensé à l’avenir aux fins prévues.
Fonds pour l’éducation de l’enfance en difficulté (FEED)
Le ministère alloue des fonds aux conseils scolaires de district par l’intermédiaire du SEF, dans le cadre de l’éducation de base, pour couvrir les coûts supplémentaires des programmes et services fournis aux élèves ayant des besoins éducatifs spéciaux. Les conseils scolaires ne peuvent utiliser ces fonds que pour l’éducation spécialisée et doivent réserver les fonds non dépensés pour les utiliser à des fins d’éducation spécialisée au cours d’une année scolaire ultérieure. Pour l’année scolaire 2024-2025, le SEF se compose de quatre allocations, comme suit :
- L’allocation par élève fournit des fonds à chaque conseil scolaire pour l’aider à couvrir les coûts liés à la fourniture d’un soutien supplémentaire aux élèves ayant des besoins éducatifs spéciaux. Elle est allouée aux conseils scolaires en fonction du nombre total d’élèves inscrits, et pas seulement des élèves ayant des besoins éducatifs spéciaux.
- L’allocation pour besoins différenciés tient compte des différences entre les conseils scolaires en ce qui concerne leur population d’élèves ayant des besoins éducatifs spéciaux et leur capacité à répondre à ces besoins.
- L’allocation pour mesures de soutien complexes fournit des fonds pour les soutiens spécialisés destinés aux élèves ayant des besoins complexes en matière d’éducation spécialisée.
- L’allocation pour l’équipement spécialisé fournit des fonds aux conseils scolaires pour les aider à couvrir les coûts de l’équipement essentiel pour soutenir les élèves ayant des besoins en matière d’éducation spécialisée.
Il est important de noter qu’en plus du FEED, les conseils scolaires peuvent utiliser d’autres allocations du programme d’éducation de base pour assumer leur responsabilité de soutenir les élèves ayant des besoins en matière d’éducation spécialisée.
Fonds pour les installations scolaires (FIS)
Le FIS est destiné à couvrir les coûts de fonctionnement (chauffage, éclairage et nettoyage), d’entretien et de rénovation (réparations, ventilation et mise à niveau de l’accessibilité) des bâtiments scolaires. Ce financement est également utilisé pour améliorer l’éducation des élèves des communautés rurales et dans le Nord.
Il comprend plusieurs allocations, chacune ayant son propre objectif :
- Allocation pour le fonctionnement des écoles : cette allocation permet aux conseils scolaires de revitaliser et de rénover les systèmes et les composants des bâtiments vieillissants. Le financement par le biais de cette allocation est destiné à entretenir, rénover et moderniser les écoles.
- Allocation pour la réfection des écoles : cette allocation est destinée à couvrir les coûts de fonctionnement des établissements scolaires (par exemple, chauffage, éclairage, entretien, nettoyage) et les coûts supplémentaires liés au fonctionnement des écoles en fonction de considérations géographiques particulières (par exemple, les écoles géographiquement isolées).
- Allocation pour l’éducation en milieu rural et dans le Nord : cette allocation est un financement dédié à l’amélioration de l’éducation des élèves des communautés rurales et dans le Nord.
Fonds pour le transport des élèves (FTE)
Ce fond offre du financement aux conseils scolaires pour qu’ils assurent le transport des élèves (aller-retour).
Fonds pour l’administration des conseils scolaires (FACS)
Ce fonds soutient les fonctions administratives des conseils scolaires, assurant une gestion efficace et effective des ressources.
Le FACS comprend plusieurs composantes et allocations clés :
- Allocation pour les conseillères et conseillers scolaires et la participation des parents : cette allocation finance les conseillères et conseillers scolaires et les conseillères et conseillers scolaires étudiants. Elle soutient également les activités d’engagement des parents.
- Allocation pour la dotation des conseils scolaires : cette allocation soutient le personnel et les activités des conseils scolaires, en finançant la direction des conseils, le personnel, ainsi que les fournitures et services connexes.
- Allocation pour les droits à l’organisme négociateur patronal central : cette allocation finance les frais payables par les conseils scolaires à leur association de conseillères et conseillers respectifs pour soutenir les activités de relations de travail, y compris la participation au processus de négociation central.
- Allocation pour la gestion et la vérification des données : Cette allocation finance un certain nombre d’activités de gestion des données et de vérification des conseils scolaires.
- Allocation pour le redressement de la baisse des effectifs : Cette allocation finance les conseils scolaires dans l’ajustement de leurs structures de coûts pour tenir compte de la baisse des effectifs.
Les effectifs comme facteur déterminant du financement de l’éducation
Les effectifs scolaires sont un facteur fondamental dans la détermination du financement de l’éducation en Ontario. Le Financement principal de l’éducation dépend fortement des effectifs pour l’allocation des ressources aux conseils scolaires. Le financement est calculé sur la base des effectifs quotidiens moyens (EQM), qui correspondent au nombre moyen d’élèves inscrits à deux dates clés : le 31 octobre et le 31 mars de l’année scolaire. Les effectifs de chaque date de comptage sont pondérés à 0,5.
Impact des accords provinciaux sur le Financement principal de l’éducation
Les accords provinciaux de l’Ontario ont une incidence importante sur le financement de l’éducation dans la province. Cela comprend les conventions collectives avec les fédérations d’enseignants(es) et les syndicats de travailleuses et travailleurs d’éducation, ainsi que les accords de financement par paiements de transfert avec le ministère de l’Éducation, qui déterminent l’allocation et la distribution des fonds du Financement principal de l’éducation aux conseils scolaires.
Besoins particuliers des conseils scolaires
Le modèle de Financement principal de l’éducation est conçu pour répondre aux besoins particuliers des conseils scolaires et avoir un impact sur ceux-ci en fournissant un financement équitable et transparent fondé sur divers facteurs, notamment les effectifs scolaires, les données démographiques et les besoins particuliers des conseils scolaires.
Par exemple, le Fonds pour la dotation en personnel pour les salles de classe garantit que les conseils scolaires disposent d’un personnel adéquat pour répondre aux besoins de leurs élèves, y compris les enseignants(es) et les éducatrices et éducateurs de la petite enfance.
Consultations avec les conseils et les parties prenantes au sujet du Financement principal de l’éducation
Le ministère de l’Éducation mène des consultations formelles annuelles sur le Financement principal de l’éducation avec les parties prenantes, y compris les associations de conseils scolaires/conseils exécutifs. Ce processus permet aux parties prenantes et aux partenaires, y compris les conseils scolaires, d’offrir l’avantage de leur expertise, de leur expérience et de leurs idées.
Construction, agrandissement et rénovation des écoles
Outre le Financement principal de l’éducation, les programmes de financement des immobilisations jouent un rôle crucial dans le soutien de l’éducation en Ontario. Ces programmes fournissent les ressources financières nécessaires à la construction, à la rénovation et à l’entretien des bâtiments scolaires, ce qui a un impact direct sur la qualité de l’éducation que reçoivent les élèves.
Les conseils scolaires sont responsables de déterminer les accommodations relatives à l’hébergement des élèves, car ils sont les plus proches des communautés qu’ils desservent et sont les mieux placés pour évaluer les besoins locaux. Cela inclut la décision de soumettre au ministère, pour examen en vue d’un financement, les projets de nouvelles écoles et d’agrandissement dans le cadre du Programme d’immobilisations prioritaires. Les conseils scolaires reçoivent également un financement de renouvellement annuel et sont responsables de déterminer comment allouer ce financement à leurs écoles en fonction des besoins locaux.
Les conseils s’appuient sur les programmes de financement des immobilisations suivants :
Programme d’immobilisations prioritaires
Le Programme d’immobilisations prioritaires est un programme de financement fondé sur les demandes, offert par le ministère de l’Éducation pour soutenir la construction, la rénovation et l’agrandissement des installations scolaires. Chaque année, les conseils scolaires peuvent soumettre au ministère des demandes de projets d’immobilisations par l’intermédiaire de ce programme afin de répondre à leurs besoins d’immobilisations les plus urgents.
Le financement des projets prioritaires est alloué sur la base d’une analyse de rentabilité pour les nouvelles écoles, les rénovations et les ajouts afin de répondre à un besoin avéré, que ce soit pour faire face à une pression immobilière, remplacer une école en raison de son état ou offrir l’enseignement de la langue aux élèves qui ont droit à l’enseignement en français. Toutes les demandes sont évaluées afin de déterminer la priorité de financement, en utilisant des critères tels que le calendrier et l’urgence des projets, les inscriptions actuelles et prévues et les capacités d’accueil des écoles dans les environs, l’inventaire existant des projets d’immobilisations des conseils scolaires, la capacité du projet à passer rapidement de la planification à la construction, et le financement global dont dispose le ministère.
Programme de subvention pour les terrains prioritaires
Lorsque les conseils scolaires ont besoin d’acheter des terrains pour soutenir des projets d’immobilisations approuvés et potentiels, ils peuvent présenter des demandes de financement pour les terrains prioritaires. Le programme de subventions pour les terrains prioritaires fournit un financement au cas par cas. Il s’agit de la source de financement pour acheter des terrains pour les conseils scolaires qui ne sont pas admissibles à percevoir des revenus des RAS, ou pour les sites scolaires qui sont nécessaires pour des raisons autres que la croissance résidentielle. Les conseils scolaires sont encouragés à s’engager avec les gouvernements municipaux avant d’acheter des terrains et doivent informer le ministère de toute acquisition de site. Cette source de financement est basée sur les demandes et tous les conseils scolaires n’ont pas accès à ce financement.
Amélioration de l’état des écoles (AÉÉ)
Le financement de l’amélioration de l’état des écoles (AÉÉ) du ministère de l’Éducation est un programme de réfection des immobilisations qui permet aux conseils scolaires de revitaliser et de renouveler les composants vieillis des bâtiments qui ont dépassé ou dépasseront leur durée de vie utile. Cela permet de garantir que les installations scolaires sont sûres, saines et propices à l’apprentissage en répondant à des besoins importants en matière d’état.
Allocation pour les locaux temporaires
Cette allocation sert à financer des installations temporaires, telles que des salles de classe mobiles. Tous les conseils scolaires peuvent recevoir l’allocation pour les installations temporaires afin de répondre aux besoins fluctuants en matière d’installations. Cette allocation peut servir à l’achat de classes mobiles, ainsi qu’à couvrir les coûts de location des locaux d’enseignement permanents.
Utilisation des écoles
Les conseils scolaires et les conseillers scolaires de l’Ontario prennent des décisions concernant l’utilisation des écoles en analysant divers facteurs tels que les tendances en matière d’inscriptions, les données démographiques et l’état des installations scolaires. Ces décisions sont guidées par les politiques et les règlements établis par le ministère de l’Éducation et visent à garantir que les ressources sont utilisées efficacement et effectivement afin d’offrir aux élèves les meilleurs environnements d’apprentissage possibles.
Des outils tels que les révisions des zones de fréquentation ou des limites des écoles, des examens de la mise en œuvre des programmes, des examens de la structure des niveaux scolaires et des examens des sites scolaires sont disponibles pour aider aux conseils scolaires et les conseillères et conseillers scolaires à planifier l’utilisation des écoles.
Autres revenus disponibles pour les conseils
Les conseils scolaires de l’Ontario ont accès à plusieurs autres sources de revenus en dehors de l’éducation de base pour soutenir leurs opérations et leurs initiatives. Ces revenus supplémentaires permettent de répondre à des besoins spécifiques et offrent une certaine flexibilité dans la gestion des ressources :
- Financement des programmes d’éducation ciblés (PEC) : ce financement, anciennement appelé Fonds pour les priorités et des partenariats, soutient des initiatives à fort impact qui profitent directement aux élèves en classe.
- Subventions et contributions fédérales : les conseils scolaires peuvent recevoir des fonds provenant de programmes et d’initiatives fédéraux qui soutiennent l’éducation, tels que des subventions pour l’éducation autochtone et des projets d’infrastructure.
- Contributions municipales : Certains conseils scolaires reçoivent des fonds supplémentaires des gouvernement municipaux pour soutenir des programmes et des services spécifiques.
- Frais d’utilisation : Les conseils scolaires peuvent facturer des frais pour des services spécifiques, tels que le transport, les activités parascolaires et les programmes de formation continue.
- Frais de scolarité : Les conseils scolaires font payer certains types d’étudiants, par exemple les étudiants au Canada avec un permis d’études. Les conseils scolaires doivent tenir compte de leur situation particulière lorsqu’ils augmentent leurs revenus provenant de sources autres que le Financement principal d’éducation.
Autorités scolaires
Autorités scolaires isolées
La formule du Financement principal d’éducation décrite s’applique aux 72 conseils scolaires de district de l’Ontario. Les autorités scolaires isolées sont des conseils scolaires situés dans des régions éloignées de l’Ontario. Le financement des autorités scolaires isolées tient compte des coûts uniques liés à l’opération d’écoles dans des régions extrêmement éloignées. Le financement est fondé, dans la mesure du possible, sur des repères et des facteurs conformes au Financement principal, avec des dispositions prévoyant des autorisations spéciales du ministère.
Autorités scolaires visées à l’article 68 (AS 68)
S. 68 AS sont des autorités scolaires situées sur des terrains exonérés d’impôts. Elles se trouvent dans des hôpitaux ou des centres de traitement pour enfants. Le financement des S. 68 AS est basé sur les coûts approuvés. Les S. 68 AS soumettent leurs budgets au ministère en fonction des besoins de leurs élèves et le personnel du ministère examine ces soumissions budgétaires et recommande au ministre d’approuver ou de rejeter les budgets soumis.
PARTIE C : BUDGET DES CONSEILS SCOLAIRES
La planification financière est une partie intégrante et essentielle des responsabilités de planification globale que les conseils scolaires assument pour assurer une gestion efficace des ressources du conseil.
L’approbation annuelle du budget d’un conseil est une étape importante de sa gestion financière. Il doit être conforme à la législation et à la réglementation provinciales et soutenir le Plan stratégique pluriannuelle du conseil.
Le budget reflète l’efficacité avec laquelle le conseil gère ses ressources financières.
Élaboration et surveillance du budget
La répartition des responsabilités en matière de budget exige que le conseil exécutif fixe les priorités et les paramètres de l’élaboration du budget. La direction de l’éducation doit travailler avec la haute direction et le personnel pour élaborer un budget dans le respect de ces paramètres, qui sera soumis à l’approbation du conseil. Le Plan stratégique pluriannuel permet une vision à long terme. Le conseil exécutif est chargé de contrôler le budget tout au long de l’année pour en assurer la conformité, tandis que la direction de l’éducation est chargée de gérer le budget et de rendre compte régulièrement au conseil.
Principes de fonctionnement budgétaire
Le budget doit être conforme au plan stratégique du conseil et l’allocation des ressources doit être conforme à toutes les conventions collectives et se concentrer à la fois sur le bien-être des élèves et sur l’amélioration de leur apprentissage. Les plans budgétaires doivent envisager de soutenir des environnements scolaires sûrs, inclusifs et accueillants. Ils doivent également répondre aux exigences de la législation, des règlements, des politiques et des priorités du ministère. Les décisions et les plans budgétaires doivent être durables.
Les principes de fonctionnement budgétaire doivent garantir que chaque programme et chaque domaine de soutien sont examinés afin de prendre en compte les obligations contractuelles et les critères de financement. La communication et la consultation, tant internes qu’externes, doivent avoir lieu de manière appropriée. Une planification budgétaire efficace permettra de minimiser tout impact négatif sur les élèves, les familles et le personnel. Il est important de prendre le temps nécessaire pour faire le travail correctement. Enfin, il est essentiel d’être clair sur la responsabilité. Les tâches budgétaires doivent être assignées, mesurées et faire l’objet de rapports appropriés.
Considérations budgétaires
Les conseils doivent tenir compte d’un large éventail de questions lorsqu’ils prennent des décisions concernant l’allocation efficace des fonds dans l’ensemble du système. Les conseillères et conseillers doivent avoir une vision globale du budget afin de s’assurer que les décisions prises favorisent la réalisation efficace du PSP pour chaque élève du conseil, quel que soit son lieu de résidence. Voici quelques-unes des questions clés à prendre en compte :
- quels programmes et services maintenir?
- quels programmes et services améliorer?
- les fonds disponibles peuvent-ils être transférés à d’autres domaines?
- définir les niveaux de service et les politiques de transport
- choisir l’emplacement des nouvelles écoles
- déterminer les limites des zones scolaires
- fermer ou regrouper des écoles et, s’il y a lieu, lesquelles, lorsque le ministère de l’Éducation l’autorise
Les décisions dans ces domaines sont cruciales et ont des répercussions importantes sur les élèves, le personnel et la communauté.
Établir un budget
L’élaboration d’un budget consiste essentiellement à équilibrer les recettes et les dépenses. Pour ce faire, il est important de garder à l’esprit le Plan de rendement des élèves et le Plan stratégique pluriannuel du conseil scolaire. Cette tâche doit être effectuée dans le contexte de la prise en compte de la propriété, de la responsabilité et de la transparence pour toutes les parties prenantes. Il s’agit d’une tâche difficile qui exige à la fois des connaissances et du dévouement.
Calendrier budgétaire
Au cours de la période d’octobre à décembre, l’accent sera mis sur l’élaboration d’un calendrier budgétaire et d’un cheminement critique, la planification des réunions et l’élaboration d’une stratégie de communication.
De janvier à mars, les conseils scolaires devraient se concentrer sur l’établissement des priorités et des stratégies budgétaires et sur la définition de la situation globale. Les résultats de fin d’année devraient également être examinés à ce moment-là afin d’identifier les pressions budgétaires et de déterminer les stratégies et les alternatives possibles. Il est essentiel d’obtenir les réactions des parties prenantes et de les intégrer dans le budget préliminaire.
Le Financement principal de l’éducation (FPÉ) est généralement annoncé à la mi-avril. D’avril à mai, le personnel du conseil scolaire doit analyser l’impact des annonces du FPÉ sur les revenus, intégrer les exigences des conventions collectives dans le budget préliminaire et préparer les estimations préliminaires. Ensuite, les conseils scolaires élaborent des options, affinent les stratégies et finalisent le budget.
En mai et juin, les conseils scolaires organisent des réunions publiques sur le budget et font des présentations aux conseils d’école, aux comités et sous-comités, ainsi qu’aux groupes de parties prenantes du conseil. Le conseil approuve ensuite un budget de fonctionnement et d’investissement qui doit être déposé auprès du ministère de l’Éducation, généralement avant le 30 juin.
Cycle des rapports financier
Les conseils scolaires sont tenus de déposer un certain nombre de rapports financiers tout au long de l’année. Voici quelques dates importantes de l’année scolaire que les conseillères et conseillers et les responsables des conseils doivent connaître.
- Juin : Les conseils soumettent au ministère leur budget prévisionnel pour l’année scolaire à venir.
- Novembre : Les conseils soumettent au ministère leurs états financiers pour l’année scolaire précédente.
- Décembre : les conseils soumettent au ministère leur budget prévisionnel révisé pour l’année scolaire en cours.
- Mai : les conseils soumettent leur rapport des sept premiers mois (septembre à mars) pour appuyer la consolidation des états financiers provinciaux.
Défis budgétaires
Comme indiqué précédemment, l’obtention d’un budget équilibré implique une prise de décision intentionnelle pour à la fois surmonter les défis financiers potentiels et s’assurer que les obligations et les priorités clés peuvent être respectées dans les limites des ressources dont dispose le conseil.
Conclusion
Félicitations pour avoir terminé ce module sur le financement de l’éducation. Vous aurez acquis une compréhension de base du modèle de Financement principal de l’éducation, du contexte législatif et de la budgétisation des conseils. Pour plus d’informations, en particulier en ce qui concerne votre conseil, vous devriez consulter le directeur financier ou le surintendant des affaires de votre conseil.